RUPTURE DANS LA CONTINUITÉ ?
Toute ma production actuelle est comprise dans mes travaux précédents
même si, à première vue, ces travaux peuvent sembler très différents de ceux du début.
Malgré les différences apparentes, mon travail actuel en est pourtant la quintessence et la conscience, et celle-ci
permet la réduction de toute mon expérience à sa plus simple expression :
- le thème, unique et abstrait, est le suivant : l'apparaître en tant que tel.
D'abord l’apparaître de la couleur, qui doit se frayer un chemin
à travers une couche superficielle contrastée, ensuite,
l’apparaître des légers reliefs des couches inférieures qui se révèlent par
affleurage.
- quand à la technique, elle est "originale"
: il s'agit d'une technique ready-made,
une technique par conséquent, "non-artistique-durant-le-temps-de-la-création",
répondant ainsi au défi jeté dans l'arène artistique par Marcel Duchamp de savoir si "un art sans art" était possible,
autrement dit, une fois cette question traduite en langage plus philosophique :
"Est-il possible d'intégrer le VRAI en art, sans préméditation et sans être obligé d'imiter la teneur du réel
?...".
La Ville de Boulogne sponsorise l'exposition "Noël en Art de la galerie Arnaud BARD,
du 25 novembre au 15 janvier 2020. Tél : 06 70 77 36 47
Du mardi au vendredi : de 11h à 19h et le samedi : de 16h à 19h
Taille relative
Flamenco : acrylique sur contreplaqué éclaté, cires, 119 cm x 145 cm (dont cadre)
Lumière n° 50, 52 et 53 : acrylique sur contreplaqué éclaté, cires, 94 cm x 128 cm (hors cadre)
Horizon n°1 : acrylique sur contreplaqué éclaté, cires, 150 cm x 50 cm (hors cadre)
Happy-dripping n°6, 7 et 8 : acrylique sur contreplaqué éclaté, cires, 119 cm x 145 cm
Happy-dripping n°4, 2 et 3 : acrylique sur contreplaqué éclaté, cires, 119 cm x 145 cm
Stèle n°21 : 3 couches d'acrylique couleur plus une couche noire fondue chimiquement, sur medium et contreplaqué, cire, 54 cm x 72 cm (épaisseur 9 cm)
Stèle n°16 : 3 couches d'acrylique couleur plus une couche noire fondue chimiquement, sur medium et contreplaqué, cire, 48 cm x 64 cm (épaisseur 9 cm)
Stèle n°19 : 3 couches d'acrylique couleur plus une couche noire fondue chimiquement, sur medium et contreplaqué, cire, 34 cm x 40 cm (épaisseur 5 cm)
Stèle n°15 : 3 couches d'acrylique couleur plus une couche noire fondue chimiquement, sur bois et contreplaqué, cire, 90 cm x 118 cm (épaisseur 5,5 cm)
Stèle n°14 : couches d'acrylique fondue sur medium, cire, 70 cm x 88 cm (épaisseur 8 cm)
Stèle n°205 : 3 couches d'acrylique couleur plus une couche noire fondue chimiquement, contreplaqué cintré à froid, cire, 46 cm x 160 cm (épaisseur 8 cm)
Stèle n°13 : couches d'acrylique fondue sur medium, cire, 48 cm x 68 cm (épaisseur 9 cm)
Stèle n°12 : couches d'acrylique fondue sur medium, cire, 75 cm x 105 cm (épaisseur 12 cm)
Stèle n°11 : couches d'acrylique fondue sur medium, cire, 28 cm x 40 cm (épaisseur 3 cm)
Stèle n°10 : couches d'acrylique fondue sur medium, cire, 33 cm x 46 cm (épaisseur 6 cm)
Stèle n°9 : acrylique fondue sur panneau, cire, 40 cm x 34 cm (épaisseur 5 cm)
Stèle n°7 : couches d'acrylique fondue sur medium, cire, 70 cm x 88 cm (épaisseur 8 cm) - Profil réellement en fausse perspective.
Stèle n°8 : couches d'acrylique fondue sur medium, cire, 42 cm x 56 cm (épaisseur 12 cm)
Stèle n°6 : couches d'acrylique fondue sur medium, cire, 39 cm x 48 cm (épaisseur 12 cm)
Stèle n°1 : acrylique fondue sur panneau, cire, 40 cm x 34 cm (épaisseur 5 cm)
Stèle n°2 : acrylique fondue sur panneau, cire, 40 cm x 34 cm (épaisseur 5 cm)
Stèle n°3 : acrylique fondue sur panneau bois, cire, 60 cm x 80 cm (épaisseur 7 cm)
Stèle n°4 : acrylique fondue sur panneau, cire, 40 cm x 34 cm (épaisseur 5 cm)
Stèle n°5 : acrylique fondue sur panneau, cire, 40 cm x 34 cm (épaisseur 5 cm)
Jusqu’en 2015...
Jusqu'en 2015, ma recherche était celle d'une matière sombre, émergeant sans doute des profondeurs de quelques temps anciens. Cette matière était
ma "couleur". Une matière/couleur qui, pour avoir sa chance d’être reçue comme authentique, devait être créée négativement, par une technique permettant ainsi
d’éviter soigneusement toute maîtrise artistique. Cette technique dite "originale" permettait la venue d’une forme quasi-autonome, sorte de "Raku" végétal sans
cuisson... Du sombre au clair, du lisse au rugueux, du mat au brillant, du creux au saillant, cette matière fut - et demeure toujours - ma seule
"couleur".
Puis, à partir de 2015, mes tentatives d’introduire dans cette matière grise de la "vraie" couleur fut d’abord une sorte d’échec. Jusqu’au jour où les "vraies" couleurs
vinrent bousculer l’uniformité apparente de la période précédente. De la matière/couleur, je passais brutalement à la couleur/matière.
Ce qui, pour moi, ne constituait que le prolongement d’une unique recherche, s’exprimait désormais dans une sorte de contraire apparent...
La couleur, chevauchant diverses épaisseurs, émergeait toujours d’un fond obscur, doublant ainsi mon travail d’une seconde piste... ainsi, la piste "grise" se doublait d'une piste "couleur", non
sans que, parfois, une certaine synthèse des deux n’apparaisse...
Philippe Sabin
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